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Elektro Trainer S - Montage et essai en vol Spécial

Elektro Trainer S - Hydravion Ayant repris l'aéromodélisme depuis plus de quatre ans, je vole assez régulièrement sur tout type d'engin volant facilement accessible (prix et encombrement). Je suis aussi très curieux de tout ce qui peut se faire en terme d'électronique autour de nos jouets pour grands aussi je suis plutôt un touche à tout qu'un expert d'un domaine donné. 


A ce titre, je pense que je peux me qualifier de pilote du dimanche car je vole juste pour me faire plaisir, avec des amis pour de bonnes parties de rigolade : voltige, combat, vol tranquille, vol en immersion avec planeurs, avions, multicoptères bref tout ce qui peut voler. 


L'idée de faire cet article m'est venue car très souvent les articles lus dans les magazines ne parlent pas forcément de ce que je cherche à savoir. Vivant à Paris dans un appartement, mes facilités pour bricoler et stocker ma flotte sont limitées. J'attache donc autant d'importance à la facilité de montage d'un avion, de transport et de stockage qu'à ses qualités de vol ou à ses performances brutes. 


Vous trouverez donc dans cet article certes un test de l'avion que Graupner nous a sympathiquement fait parvenir pour un premier essai mais surtout un maximum d'informations permettant de voir si cet avion est le prochain que vous voulez ajouter à votre flotte. 


De plus, comme le WEB n'est pas figé, j'ajouterai des informations et astuces complémentaires au fur et à mesure des vols et donc du retour d'expérience sur l'avion. Bon, sur ces bons mots, je vous propose d'entrer dans le vif du sujet !

 



 

Ouverture du packaging

Tout commence donc cet été lorsque je reçois dans ma boite aux lettres l'avis de passage du facteur concernant le colis de l'Elektro Trainer S que Graupner m'avait envoyé pour réaliser un test par l'intermédiaire de Yves du site modelisme.com.

J'ai bien entendu vérifié les mensurations de l'avion afin de me donner une idée de la taille du colis (1.20m d'envergure) et j'ai filé à mon bureau de poste en m'attendant à récupérer un colis plutôt volumineux mais qui devrait rester raisonnable.

J'ai été carrément surpris lorsque le préposé au guichet m'a apporté un colis de taille très supérieure à mes attentes ! J'ai pu le ramener sans encombre chez moi car il n'était pas lourd et j'ai fait un trou dans le carton qui m'a servi de poignée.

Arrivé à l'appartement, comme un petit garçon le soir de Noël, j'ouvre fébrilement le carton d'emballage pour laisser apparaitre la boite de l'Elektro Junior S qui reste imposante (voir photos et video).

En ouvrant la boite, je comprends pourquoi elle est si grande : le système de maintien des éléments (ailes, fuselage, flotteurs, boite d'accastillage) laisse de l'espace entre chaque élément. Cela garantit un était parfait des éléments reçus quelles que soient les conditions de transport : un bon point pour Graupner !



Un rapide déballage des éléments de la boite me permettent de découvrir :

  • une aile en une seule pièce qui sera rigidifiée par un tube carbone, et dont la fixation se fera par deux vis nylon sur le fuselage
  • la profondeur à coller avec de larges détrompeurs qui assureront un collage parfait sans risque pour la symétrie de l'appareil
  • les deux moitiés du fuselage qui seront à coller une fois équipées des servos de dérive, de profondeur et de largage du filin de remorquage
  • la boite qui contient l'accastillage (jambes de train, supports de train, support moteur, roues, commandes en corde à piano ... ), l'ensemble de motorisation (moteur brushless, contrôleur  35A, cône et hélice) et la notice
  • une planche de décoration qui ne correspond pas à celle de la photo de la boite : les autocollants livrés sont beaucoup plus attrayants.

A noter que tous ces éléments sont de très bonne qualité : on ne devrait pas avoir de surprise de ce côté-là ! Le Solipor© a d'ailleurs un très bon état de surface (picots de moulage peu visible) et sa texture est très ferme ce qui gage d'une bonne robustesse pour cette variante de mousse EPP.

 

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 alt alt " mce_href="">Vidéo du déballage sur VIMEO ou Vidéo du déballage sur Modelisme.com

Un rapide montage à blanc (facile vu le peu de pièces et le moulage parfait) de l'appareil montre que malgré la taille de la boite, le fuselage n'y rentre pas une fois l'empennage collé. Dommage !

Finalement, il ne manque que peu de choses pour arriver à un avion prêt à prendre son envol :

  • un lipo 2S ou 3S de 1800mAh ou plus
  • 5 servos si on veut monter le crochet de remorquage
  • des rallonges de servo dont la taille dépend du modèle de servo et de la longueur de son cordon
  • un récepteur 6 voies

Côté accus, j'ai décidé d'utiliser mes très polyvalents 3S 2200mAh et les 2S 2200mAh reconditionnés à partir des éléments de ces derniers.

Il était déjà tard lorsque j'ai terminé ce déballage et les photos, j'ai donc remis tous les éléments dans la boite (avec facilité) et je n'ai gardé que la notice pour la lire tranquillement avant d'attaquer les jours suivants le montage.



Avant d'entamer le montage

Je ne vais pas détailler le montage de l'avion, la notice est là pour ça. Je vais essentiellement détailler les étapes qui à mon sens méritent plus d'attention lors du montage.

Pour information, voici mes choix pour les collages :

  • les éléments en plastique : fixation des ailes, support moteur, mécanique du crochet de remorquage sont collés à l'aide de colle cyanoacrylate medium (surtout pas fluide)
  • les servos sont immobilisés dans leur emplacement avec de la colle chaude. Cela présente l'avantage de permettre un collage solide mais non définitif et d'éviter toute dégradation lors d'un éventuel démontage.

 

Préparation du fuselage de l'avion

Après avoir collé le support moteur (attention à laisser le passage pour les fils vers le bas du fuselage) et les supports des vis nylons dans le demi-fuselage, voici le détail du montage du crochet de remorquage :

  • on assemble les 2 parties en plastique et on les colle à la cyano
  • on prépare l'axe côté servo en pliant pour qu'il puisse s'insérer dans le palonnier (pour ma part j'utilise des pinces spéciales -Z bender- très pratiques)
  • on installe le palonnier sur le servo en ayant pris soin de la mettre au neutre
  • on connecte l'axe au servo et on fait coulisser l'autre extrémité dans le support
  • on pose le tout pour un essai à blanc du mécanisme (le servo ne doit pas forcer) à l'aide d'un testeur de servo
  • on colle le servo à la colle chaude et on fait un nouvel essai
  • on colle le mécanisme en plastique sur le fuselage en vérifiant que l'on ne colle pas l'axe dans le mécanisme et on fait encore un essai
  • il ne reste plus qu'à couper à la dremel l'axe afin que le crochet soit ouvert à mi course vers le bas et fermé à mi course vers le haut

Voici les photos et une vidéo qui complètent ces instructions :



 " mce_href="">Vidéo du mécanisme du crochet de remorquage sur VIMEO ou Vidéo du mécanisme du crochet de remorquage sur Modelisme.com

On va maintenant travailler sur la queue de l’appareil : on coupe au cutter la fine bande de matière qui retient la dérive et on fatigue la charnière en faisant à la main quelques allers-retours avec la dérive.

On va maintenant mettre en place le système qui servira à synchroniser la roulette de queue avec la dérive. C’est ce mécanisme qui permet à la roulette de queue d’être commandée lors du roulage.

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On installe ensuite les servos de queue (profondeur et direction) en ayant au préalable réglé les neutres et installé les palonniers : cela permet de valider la longueur de la rallonge à ajouter.

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La connexion de cette rallonge est sécurisée à l’aide d’une goutte de colle chaude.

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On peut enfin terminer l’équipement de la queue en collant à la colle chaude les deux servos.

A noter que j’ai du agrandir la hauteur des ouvertures du fuselage car mes servos équipés de leurs palonniers étaient trop haut. Le palonnier frottait contre la matière du fuselage ce qui faisait forcer inutilement les servos.

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Une fois les rallonges des servos bien positionnées le long du fuselage pour sortir à l’avant (sous l’emplacement de la vérrière bleue), on va terminer l’assemblage du fuselage en collant les deux parties à l’aide de cyanoacrylate.

Attention de ne pas coller soit le mécanisme de dérive, soit le mécanisme de libération du fil de treuillage !

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Après avoir préparé la profondeur (découpes pour libérer la commande et rodage de la charnière à la main), on va la coller sur le fuselage à l’aide de colle cyanoacrylate en veillant à bien garantir la symétrie de l’empennage.

Il faut alors installer les commandes en corde à piano sur les palonniers des servos et à l’autre extrémité sur le guignol de commande de chaque gouverne. Une fois le montage à blanc validant que l’on a choisit la bonne taille de c.a.p., on peut coller à la cyanoacrylate les guignols sur la dérive et la profondeur.

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Attention à ne pas se tromper, dan mon kit, il y avait 3 petits guignols et 1 plus grand. Comme les commandes d’ailerons doivent avoir le même guignol et que la photo montre que la dérive doit être équipée d’un petit guignol, cela veut dire :

  • Profondeur : guignol à 3 trous
  • Dérive : guignol à 2 trous
  • Ailerons : guignol à 2 trous

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Le fuselage est maintenant bien avancé !

On colle alors le système de fixation magnétique de la verrière. C’est très simple, on fait d’abord un montage à blanc pour percer correctement le Solipor© puis on fige à l’aide de colle cyanoacrylate.

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Le fuselage est maintenant terminé !

 

Mise en place du train d’atterrissage

Passons maintenant au train : on commence avec la roulette de queue.

Là rien de particulier, les photos parlent d’elles-mêmes et il faut juste veiller à aligner la dérive et la roulette de queue.

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On va coller les deux supports de train à la colle cyanoacrylate sous le fuselage. A noter que le support arrière ne sert que si on choisit de monter les flotteurs.

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On peut maintenant clipper la corde à piano servant de train sur le support avant et fixer les roues coincées entre 2 palonniers.

Au passage, on assemble la dérive qui doit remplacer la roulette de queue en configuration hydravion.

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Préparation de l’aile

Le fuselage étant terminé, on va passer au montage de l’aile. On colle les passe vis sur le dessus de l’aile puis on colle à la cyano la clé d’aile en carbone.

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On colle à la colle chaude les servos (palonniers au neutre) et on branche les rallonges.

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Une fois la longueur des rallonges validée suite à un montage à blanc du cache de clé d’aile, on sécurise les connecteurs des rallonges avec une goutte de colle chaude.

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On peut maintenant coller le cache de clé d’aile. Comme cette partie n’est soumise à aucun effort et que son ouverture peut être nécessaire, j’ai utilisé encire de la colle chaude.

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Mise en place de toute l’électronique

On va enfin terminer l’équipement de l’avion :

  • Installation du moteur et de son contrôleur
  • Installation du récepteur et connexion des servos
  • Mise en place du cône d’hélice et de l’hélice

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Et si on passait à la décoration

L’avion est maintenant terminé mais comme il est tout blanc, il est un peu fade !

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La boite ne présentant pas la décoration livrée, j’ai improvisé en fonction des types de stickers livrés et dans l’ensemble, le rendu est plutôt sympa !

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Les réglages préconisés

Avant de commencer à régler l’avion, j’ai peint une des deux prises des servos d’aile afin de disposer d’un détrompeur visuel. Pour cela, j’ai procédé en 2 étapes avec de la peinture acrylique du type de celle utilisée par les artistes peintre (Lefranc Bourgeois dans mon cas) :

  • première couche de blanc sur le plastique de la prise noire
  • deuxième couche de fluo une fois le blanc sec

C’est très facile à faire et cela permet un branchement sans erreur. Un autre avantage, on peut détromper un grand nombre de prise en variant simplement les couleurs !

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Une fois tous les branchements réalisés, on peut se lancer dans les réglages de débattement. Pour cela, j’ai utilisé un outil dont le détail de réalisation est disponible sur le site jivaro-models.org. J’ai utilisé les réglages préconisés par Graupner :

  • Ailerons : 24mm vers le haut et 12mm vers le bas
  • Profondeur : 10mm de chaque côté
  • Dérive : 25mm de chaque côté

alt " mce_href="">Vidéo du réglage du débattement des ailerons sur VIMEO ou Vidéo du réglage du débattement des ailerons sur Modelisme.com

Reste une dernière chose avant de partir sur le terrain : vérifier le centrage avec les 2 types d’accus que je vais utiliser. Comme je ne suis pas certain que le centrage sera le même en mode hydravion, j’ai tracé le centrage à l’aide d’une gommette ronde entourés de rouge sous chaque aile à 70mm du BA.

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Les accus dans leur logement (limite arrière pour le 3S et limite avant pour le 2S), je place l’ongle de chaque index au centre de la marque de centrage et vérifie que l’avion est bien à l’horizontale gage d’un centrage correct.

" mce_href="">Vidéo du centrage avec des lipo 2S 2200mAh sur VIMEO ou Vidéo du centrage avec des lipo 2S 2200mAh sur Modelisme.com

" mce_href="">Vidéo du centrage avec des lipo 3S 2200mAh sur VIMEO ou Vidéo du centrage avec des lipo 3S 2200mAh sur Modelisme.com

C’est fini, il ne reste plus qu’à aller sur le terrain pour le vol inaugural ! 

 



 

Dernières photos avant l’envol

Ca y est, c’est enfin le moment tant attendu du test en vol. Rendez-vous avec les copains sur notre terrain de vol qui s’il ne bénéficie pas d’une vraie piste de décollage nous permet de voler au dessus des champs et surtout pour ce test dispose d’un grand plan d’eau !

Tout d’abord, quelques photos en statique afin que vous puissiez apprécier sous la lumière du soleil de septembre le volume de l’avion ainsi que son allure générale :

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Détail du cockpit dans lequel on installe l’accu de propulsion : il y a de la place !

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Les débattements maximum préconisés par Graupner :

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Test de décollage en roulant

Les photos sont prises, on peut maintenant passer aux choses sérieuses ! Après avoir branché l’accu, le contrôleur m’indique qu’il est armé par une série de bips et je peux donc faire la dernière vérification avant le décollage :

  • sens des servos d’ailerons : OK
  • sens du servo de profondeur : OK
  • sens du servo de direction : OK
  • test moteur: OK

Tout est OK, je peux donc aligner l’avion face au vent (environ 15km/h avec des rafales à 30) et tenter un décollage sur l’ancienne partie bitumée maintenant très abimée pouvant permettre le décollage.

Je mets les gaz mais l’avion ne parvient pas à rester droit malgré les corrections à la roulette de queue, l’avion manque de décoller mais un coup de vent sous l’aile le perturbe et je coupe les gaz.

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Les conditions (piste + météo) ne sont pas favorables à un décollage classique, je décide donc de lancer l’oiseau à la main. Pour ne pas changer le centrage et faire les photos de l’avion, je décide de garder le train.

Vol avec le train

Le lancer main est une formalité même avec l’accu 2S : l’hélice accroche bien l’air et les conditions de vent favorisent l’envol.

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Première impression : l’avion est super sensible sur l’axe de roulis ! Il est vrai que pour me mettre en condition de pilote débutant, je n’ai programmé aucune expo sur les ailerons mais tout de même …

L’avion reste malgré tout pilotage, aussi je décide de rester en l’air et de faire les corrections pour le deuxième vol. Quelques légers crans de trims sur la profondeur pour stabiliser l’avion à plat à mis gaz et je me lance dans les tests de comportement en vol.

Le test de centrage indique que l’avion est bien centré : moteur coupé, la descente à 45° reste bien rectiligne sans tendance à monter (centré trop avant) ou descendre (centré trop arrière). Le centre de gravité indiqué par Graupner est donc le bon !

En 2S, le vol de l’avion est très facile et sans surprise. Le test de décrochage montre un comportement peu marqué, c’est donc rassurant pour les débutants.

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Maintenant, un peu de voltige académique : le tonneau passe vite (normal vue la sensibilité aux ailerons), la boucle est assez ample (on est en 2S) et le retournement ne passe bien que si on bénéficie du couple moteur. Enfin, le vol dos se tient bien en poussant légèrement la profondeur. Bref un comportement idéal et cela dès la motorisation en 2S !

Vient alors le temps de l’atterrissage : là, si l’avion se positionne bien face au vent, il allonge énormément et j’arrive en bout de piste avant de poser les roues ! L’avion touche donc le sol de manière virile et le train avant se déboite cassant un peu le support de train avant. Bref, je me suis fait avoir comme un bleu, j’aurai du refaire une approche !!!

Les dégâts sont minimes et grâce à un peu de cyano, le support de train est réparé sur le terrain. Le temps du séchage, je modifie mes réglages sur les ailerons : je passe à 80% de débattement et 30% d’expo négative, cela devrait adoucir le comportement en roulis.

 



 

Vol en configuration hydravion

Pour la deuxième session de vol, je décide de passer en configuration 3S et surtout de tenter le décollage depuis le plan d’eau. Je chausse donc les flotteurs à l’Elektro Trainer S et me dirige vers le plan d’eau.

Les flotteurs changent le centrage de l’appareil et il faut avancer le 3S 2200mAh très en avant pour obtenir un centrage correct.

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Après les premiers essais de navigation qui me rassurent sur la maniabilité à faible vitesse de l’avion sur l’eau, je m’aligne face au vent et je mets les gaz. Au moment où l’avion semble vouloir décoller, il se met à vibrer de partout (train et dérive) et je coupe les gaz de peur de le retourner (sans barque à disposition je ne me sens pas d’aller le récupérer à la nage).

Je reviens donc vers la rive vérifier qi rien ne s’est desserré (flotteurs ou dérive) mais tout va bien. Refroidi par cette expérience, je passe la main à François-Xavier pour la 2ème tentative.

FX aligne l’avion met les gaz assez fort et dès le début des vibrations tire un grand coup sur la profondeur arrachant l’avion à l’eau : il est en vol.

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La trainée des flotteurs rend l’avion moins agile dans son évolution (effet d’inertie à anticiper) mais ses qualités de vol sont toujours là.

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L’amerrissage est une formalité si on intègre que l’Elektro Trainer S allonge pas mal. On engage donc la phase d’amerrissage de loin et on laisse l’avion chuter doucement avec un filet de gaz. Une fois qu’il a touché l’eau, il s’arrête en 3 ou 4 mètres.

FX tente alors un deuxième décollage qui ne pose aucun problème car il tire la profondeur dès que l’avion commence à prendre de la vitesse. L’effet de succion de l’eau est moindre car la surface des flotteurs est partiellement au contact de l’eau et l’avion décolle donc rapidement.

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Sur ce deuxième envol, FX a pu vérifier qu’en 3S, la machine a une sacrée pêche : toute la voltige passe encore mieux qu’en 2S malgré la trainée induite par les flotteurs.

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Vol sans le train

Dernier essai, je décide de lancer l’avion sans train. Cette configuration si elle est très adaptée à notre terrain présente cependant un risque pour l’hélice lors de l’atterrissage.

Avant de lancer l’avion, je passe la course des ailerons à 70% et l’expo à -40% et j’y installe un lipo 3S 2200mAh tout frais. Le lancé main est une formalité et plein gaz l’avion marche vite (70km/h à vue de nez). C’est un régal !

Finalement, l’atterrissage n’occasionne aucun dommage à l’hélice. Les atterrissages suivants ont confirmé que l’on pouvait voler sans train et ne pas avoir à trop craindre pour l’hélice.

 



 

Conclusion

Finalement, si on fait exception des petites inexactitudes de la notice ou de l'accastillage qui sont facilement corrigeables, cet avion est vraiment trés attachant. En effet, moi qui ai toujours eu envie de tester l'hydravion sans jamais osé par peur d'acheter un avion qui serait finalement peu utilisé, c'est le deuxième avion idéal ... Il est facile à piloter sur tous les types de terrains (avec piste ou sans), cela peut faire une excellente base pour de la vidéo embarquée ou du vol en immersion et en plus il peut être équiper pour le transformer en hydravion :-) C'est en quelque sorte un avion couteau-suisse !

 

NB : l'Elektro Trainer S est livré avec un support plastique pour Fly Cam One mais n'en possédant pas une, je n'ai pas pu tester ce support.


Prix indicatif 149 €
Finition du kit ARTF (manque les servos, le récepteur et l’accu)
Matière Solipor© (EPP dense de chez Graupner)
Temps de construction Environ 4 h (deux soirées)
Temps de réglage 1 heure (débattements + centre de gravité)
Autonomie en vol 8-10 minutes @2S 2200mAh

6-8 minutes @3S 2200mAh

Niveau pilotage Pilote dégrossi
Les plus
  • Qualités de vol
  • Qualité du moulage garantissant la symétrie parfaite du montage
  • Roulette de queue directive
  • Performance et qualité du set de motorisation (moteur, contrôleur et hélice)
  • Livré avec des flotteurs pour le transformer en hydravion
  • Le crochet de remorquage dont la libération est commandée par un servo
A améliorer
  • Notice de montage pas suffisamment précise sur certains points (sortie d’aération, guignol de profondeur)
  • La réalisation des ouvertures du fuselage après collage est plus difficile
  • Notice du contrôleur erronée pour programmer la course sur toute la course du manche de gaz
  • Erreur dans l’accastillage dans mon kit (tringleries)
  • Grande boite ne permettant pas de ranger le modèle une fois monté
Ce qu’il vous faudra pour décoller !
  • lipo 2S ou 3S de 1800mAh ou plus
  • 4 servos (5 si on veut monter le crochet de remorquage)
  • 4 ou 5 rallonges de servo
  • un récepteur 6 voies

 


Réglages constructeur
  • CG : 70mm du BA
  • Ailerons : Haut : 24mm / Bas : 12mm
  • Profondeur : 10mm de chaque côté
  • Dérive : 25mm de chaque côté
Réglages retenus
  • CG : 70mm du BA
  • Ailerons : Haut : 17mm / Bas : 9mm / Expo -40%
  • Profondeur : 10mm de chaque côté
  • Dérive : 25mm de chaque côté

 



 

MAJ du 20/09/2010

Deuxième session de vol

Depuis l'essai, j'ai fait quelques modifications sur l'avion au niveau des flotteurs :

  • pose d'adhésif blanc armé sur la surface de contact des flotteurs
  • préparation sur le terrain des flotteurs en appliquant sur la surface de glisse du produit servant à chasser la pluie sur les visières des casques moto (Rain-X ou équivalent)

Cette deuxième session de vol est l'occasion de tester si le comportement de l'avion sur l'eau lors du décollage s'en trouve amélioré (moins d'effet ventouse de l'eau).

 

Vol en configuration Hydravion

Comme je suis plus en confiance sur l'avion, je demande à FX de prendre l'appareil photo en mode vidéo et je passe aux commandes. Je m'aligne face au vent et je met les gaz, en tirant fort sur la profondeur. L'avion s'arrache de l'eau au bout de quelques métres : j'ai finalement décollé sans problème. Après quelques évolution à proximité du cineaste improvisé, il me reste à voir si cela amérrit aussi facilement que cela décolle !

Je m'aligne face au vent et laisse filer doucement l'avion avec un taux de chute qui me semble faible et il touche l'eau de façon virile ... J'étais au dessus du plan d'eau et la classique erreur de parallaxe m'a trompé : l'angle étais plus fort que je ne pensais. Heureusement, pas de mal, l'avion est encore sur ses flotteurs :-)

 

" mce_href="">Décollage de l'Elektro Trainer S config Hydravion sur VIMEO" mce_href="">Amerrissage de l'Elektro Trainer S config Hydravion sur VIMEO" mce_href="">Taxiage sur l'eau de l'Elektro Trainer S sur VIMEO" mce_href="">Voltige avec l'Elektro Trainer S en config Hydravion sur VIMEO

 

Je passe maintenant la radio à FX et je me met aux commande de l'appareil photo pour tenter de faire une vidéo plus proche de l'amerrissage. Je vous laisse apprécier la vidéo mais si le 1° vol s'est bien passé, le 2° essai a mal fini ...

" mce_href="">Evolution de l'Elektro Trainer S config Hydravion sur VIMEO" mce_href="">Amerrissage loupé de l'Elektro Trainer S en config Hydravion sur VIMEO

L'avion a basculé suite à l'amerrissage et s'est retouvé sur l'aile. Heureusement comme il est bien conçu, l'électronique est resté au sec et on a juste du attendre que le vent fasse son oeuvre et pousse l'avion vers la rive.

FX attend l'avion ! " mce_href="">Dérive de l'Elektro Trainer S après un amerrissage raté sur VIMEO

 

Vol en configuration sans train

Après avoir récupéré l'avion et laissé sécher les gouttes d'eau qui s'étaient infiltrés sous la verrière, j'ai enlevé les flotteurs et décidé de faire un vol sans train. L'idée est de se poser sur le ventre en espérant avoir la chance de sauver l'hélice ... Les vidéos montrent que l'avion a un trés bon comportement sans le train : en 3S, il se montre même assez rapide pour se faire un peu plaisir.

Par contre, comme vous le verrez sur les vidéos, l'atterrissage a lors des 2 essais toujours fini avec une hélice cassée. J'ai du arrêter de voler faute d'hélice dans ma malette de terrain !

 

" mce_href="">Elektro Trainer S sans train - Vol tranquille sur VIMEO" mce_href="">Elektro Trainer S sans train - Un peu de voltige sur VIMEO" mce_href="">Elektro Trainer S sans train - Aterrisage sur VIMEO

 

C'est décidé, je commande une hélice repliable et/ou un prop saver pour la prochaine séance de vol et on verra ce qui fonctionne le mieux !

 

Conclusion de cette deuxième session de vol

En mode hydravion, la modification des flotteurs, n'a pas montré d'amélioration particulière et en configuration sans train l'avion marche vraiment bien mais doit être équipé soit d'une hélice repliable, soit d'un prop saver.

 

La suite au prochain épisode ...

 

Texte : Frédéric MELLE
Photos/Vidéos : François-Xavier LEMOINE & Frédéric MELLE

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Dernière modification le mercredi, 07 septembre 2011 19:54
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